Marco van Basten

Marco van Basten, né le 31 octobre 1964 à Utrecht, est un footballeur néerlandais considéré comme l'un des meilleurs avant-centres de l'histoire du football.


Le joueur

Marco van Basten a débuté sa carrière de footballeur à l'age de six ans. Avant de rejoindre l'Einwijk Utrecht, c'est au club de UVV Utrecht de 1970 à 1980 qu'il dispute ses premiers matchs de football. En 1980 il rejoint l'Einwijk Utrecht, puis en 1981 l'Ajax Amsterdam l'enrôle.


L' Ajax

Il dispute son premier match avec l' Ajax le 3 avril 1982, et déjà à l'époque il est comparé à Johan Cruyff. Pour son premier match et première victoire, 5-0 face à Nimègue. A la fin de l'année, Marco obtient son premier titre en décrochant le championnat des Pays-Bas. L'année suivante, il réalise le doublé Coupe-Championnat. Le 7 septembre 1983, il connaît sa première sélection en équipe des Pays-Bas face à l'Islande. Quinze jours après, il marque son premier buts en sélection nationale à Bruxelles, face à la Belgique (1-1).
Le 13 mai 1987, il marque en finale de la Coupe des Coupes, à la 20e minute, le but de la victoire del'Ajax face au Lokomotiv Leipzig.
Durant l'intersaison, il est transféré au Milan AC. Il quitte l'Ajax après avoir ajouté à son palmarès, un championnat en (1985), et deux coupes des Pays-Bas (1986 et 1987). Il a inscrit en championnat 128 buts pour 133 matches joués, ce qui lui a permis de terminé meilleur buteur du championnat quatre fois de suite (de 1984 à 1987)


Milan

Il rejoint alors son compère Ruud Gullit et suite à l'euro 88 Frank Rijkaard les rejoindra. Le 13 septembre 1987, il dispute som premier match sous ses nouvelles couleurs à Pise (victoire 3-1) et inscrit son premier but en Serie A. Dès cette première saison en Championnat d'Italie, Van Basten remporte avec Milan son premier Scudetto, en juin 1988, mais celui-ci a un goût amer puisque van Basten ne joue que onze rencontres du fait de blessures à répétition. Ce n'est qu'à partir de sa seconde saison, qu'il trouve régulièrement le chemin des filets, devenant à deux reprises meilleur buteur du Calcio : en 1990 (19buts) et en 1992 (25 buts).

Malgré ses pépins physiques, Van Basten est le grand artisan du premier, et unique, titre international des Pays-Bas lors de l'Euro 1988, inscrivant un triplé contre l'Angleterre, lors des poules, en demi-finales les Pays-Bas élimine la RFA, et ils deviennent champion d'Europe des nations en battant l'URSS en finale, grace à un but de Ruud Gullit et une volée sentationnelle, qui reste à tout jamais dans l'Histoire. Cette année 88, se concut avec son premier Ballon d'Or, qu'il offre à son père.

Van Basten continue sur sa lancée la saison suivante en inscrivant 19 buts en Serie A, en remportant la Ligue des Champions (4-0) face au Steua Bucarest, à Barcelone. Le 17 décembre, il remporte grâce à un but de Evani, sa première Coupe Intercontinentale face au Nacional Montevideo. Pour la deuxième fois, il est couronné Ballon d'or. En 1990, van Basten est sacré Capocannoniere (meilleur buteur de Serie A) et le Milan AC conserve son titre de champion d'Europe facé à Lisbonne (1-0). Cependant, la fin de saison 90 est moins glorieuse avec une élimination des Pays-Bas en huitième de finale de la Coupe du monde 1990 contre la RFA. Mais en décembre de la mêùe année, associé à Gullit et Frank Rijkaard, il contribue face à Olimpia Asuncion (3-0), à la seconde victoire d'affilée du club milanais dans cette compétition. Pour la deuxième année consécutive il remporte aussi la Supercoupe d'Europe.

L'année suivante le Milan fait figure de favori pour remporter l'édition 1991 de la Ligue des Champions mais l'Olympique de Marseille réussit l'exploit de sortir les Rossoneri en quart de finale. Après une saison sans titre, van Basten termine de nouveau Capocannoniere en 1992 avec 25 buts.
L'Euro 1992 voit les néerlandais s'incliner en demi-finale face au Danemark aux tirs au but, van Basten ratant le penalty décisif. Le 14 Décembre 1992, Van Basten apparaît pour la dernière fois sous le maillot orange, face à la Pologne à Rotterdam (2-2), lors des éliminatoires du Mondial 94. De 1983 à 1992, Van Basten endossera 58 fois le maillot de l'équipe bataves. Huit fois capitaine, il a marqué 24 buts, dont un quintuplé le 19 décembre 1990, face à Malte (8-0). Pour la troisième et denière fois il reçoit le Ballon d'Or, il offrira son dernier trophée au président milanais Silvio Berlusconi. Juste après avoir reçu sa récompense il est opéré de la cheville droite à Sint-Moritz en Suisse, par le professeur Marti. C'est la seconde intervention sur cette articulation après celle subit en novembre 1986, à Amsterdam.

Lors de la saison 1992-93, Milan resta invaincu durant une série impressionnante de 58 matchs . Le 25 avril 1993, éloigné des terrains pendants plus de quatres mois, il retrouve le Calcio en entrant à la 52e minute du match Udinesse - Milan AC (0-0). Deux semaines Van Basten marque son premier (et dernier de sa carrière) but de l'année à Ancôme.

Le 26 mai 1993, à Munich devant l'OM triomphant, le grand Marco cède sa place à la 85e minutes à Eranio. On ne le reverra jamais sur un terrain. Après deux années "pénibles", deux années deux soufrance, d'opération qui sont autant d'échecs, il doit capituler. " Pour mettre un terme aux douleurs, on m'a soudé la cheville, qui n'avait plus de cartilage. Je n'avais plus mal, mais je ne pouvais plus jouer, je n'avais plus de mobilité. Quelle pitié"
Le 17 Août 1995, au siège du Milan AC,au cours d'une conférence de presse Van Basten tire sa révérence, avec élégance il déclare " C'est la partie la plus difficile que j'ai jouée." Il se retire à Badhoervedorp, petit village proche d'Amsterdam, dont sa femme Liesbeth est originaire.


L'entraîneur

Il s'est essayé au métier d 'entraîneur et a ainsi été nommé sélectionneur des Pays-Bas le 29 juillet 2004. Sa sélection, visant à rajeunir l'équipe avec seulement 3 joueurs dépassant la trentaine (Giovanni van Bronckhorst, Edwin Van der Sar et Philip Cocu) est très controversée. En particulier du fait qu'il n'ait pas choisi certains joueurs de renom comme Roy Makaay, Clarence Seedorf ou Edgar Davids.


Carrière

Joueur

1981-1987: Ajax Amsterdam (Pays-Bas) (133 matchs, 128 buts)
1987-1995: Milan AC (Italie) (147 matchs, 90 buts)

Entraîneur

2004-2007 : Pays-Bas


Palmarès

Championnat des Pays-Bas : 3 (1981-1982, 1982-1983, 1984-1985)
Coupe des Pays-Bas : 3 (1982-1983, 1985-1986, 1986-1987)
Scudetto : 3 (1987-1988, 1991-1992, 1992-1993)
Ligue des Champions : 2 (1989, 1990)
Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes : 1 (1987)
Supercoupe de l'UEFA : 2 (1989, 1990)
Coupe intercontinentale : 2 (1989, 1990)
Vainqueur du Championnat d'Europe : 1988.
24 buts en 58 sélections avec les Pays-Bas entre 1983 et 1992.
A participé au Championnat d'Europe 1988 (5 matchs, 5 buts) et au Championnat d'Europe 1992 (4 matchs).
A participé à la détention du Bâton de Nasazzi à 2 reprises entre 1985 et 1986 (face à la Bulgarie et la Belgique).
Distinction personnelle (joueur) [modifier]
Ballon d'or : 1988, 1989 et 1992.
Onze d'or : 1988 et 1989.
Onze d'argent : 1992.
Meilleur buteur du Championnat d'Europe 1988.
Meilleur buteur de la Ligue des Champions : 1989 (10 buts) (Milan AC).
Meilleur buteur du Championnat des Pays-Bas : 1984 (28 buts), 1985 (22 buts), 1986 (37 buts) et 1987 (31 buts).
Meilleur buteur du Calcio : 1990 (19 buts) et 1992 (25 buts).
Soulier d'or européen : 1986 (37 buts).
Total carrière joueur : 431 matchs et 301 buts officiels


Déclarations sur le joueur
Michael Ballack : "En tant qu’avant-centre, il était tout simplement parfait. Il savait tout faire"
Arjen Robben: on peut le considérer, au même titre que Cruyff, comme "le meilleur attaquant de l’histoire du football"

Aaaah Marco Unico. Le meilleur avant-centre des 30 dernières années aux côtés de Ronaldo. Il avait tout simplement tout ce dont un attaquant peut rêver, une technique phénoménale, une frappe de balle chirurgicale, un jeu de tête ravageur, un positionement extralucide et bien sûr sa marque de fabrique, des buts venus d'ailleurs et à des moments décisifs. En plus de ça, ce génie, pour ne pas survoler de trop haut le football de son époque, a joué la majeure partie de sa carrière sur une jambe, à l'instar du phenomeno, bien aidé en cela par des adversaires frustré par un tel talent. Ce que rappelait Galliani il y a peu, lorsque Kakà s'est plaint, du même type de faute; c'est l'insolence du génie qui transpire dans son football, autant que la discrétion et la modestie qui le caractérisait en dehors, qui veut ça? Il finira, en conséquence, sa carrière à 28 ans, incapable de régaler le public de San Siro plus longtemps. Heureusement pour ces adversaires, malheureusement pour le football, on n'ose imaginer ce que Marco Unico, triple ballon d'or, double vainqueur de la Champions League aurait pu faire encore, tant il était unique, par sa classe, tant sur, et en dehors du terrain.

Je vais me faire bénir mais à l'époque du Milan de Sacchi mon préféré c'était Gullit et sa tignasse à la Bob Marley.Ceci dit après coup faut reconnaître que Marco Unico c'était Marco Unico.Le plus grand attaquant des 20 dernières années sans contestation possible.Devant Sheva et le Gordito dans l'ordre que vous voulez selon les goûts...Voilà que je deviens nostalgique.

Ah ce bon Marco, je me rappelle encore de son quadruplé en Ligue des champions en 93 en phase de poule. Fabuleux. Reste dans ma mémoire le but fabuleux qu'il met de volée dans un angle super fermé (c t à l'Euro 92 non?) en pleine lucarne opposée.

Dommage que sa carrière ratée de sélectionneur ternisse son image...

Ah Sheva quand même, sans rien n'enlever à son talent, c'est tout de même pas la même dimension, que Ronaldo ou Marco, c'était un très grand joueur du Milan A.C, le meilleur des années 2000, d'après moi, mais pour la dose de rêve offerte, le phenomeno et Marco devant, objectivement parlant je pense.

mamadou13 a écrit:

Ah ce bon Marco, je me rappelle encore de son quadruplé en Ligue des champions en 93 en phase de poule. Fabuleux. Reste dans ma mémoire le but fabuleux qu'il met de volée dans un angle super fermé (c t à l'Euro 92 non?) en pleine lucarne opposée.

Dommage que sa carrière ratée de sélectionneur ternisse son image...

C' eétait à l' Euro 88, face à l' URSS.

Putain on se fait vraiment vieux...

Oui Mamadou tu sais il y avait le fameux Dasaev de l'autre jour dans les bois...Il faut un génie pour pouvoir planter des buts à un autre génie...
MiKadO pour la comparaison Shevchenko/Ronaldo je suis pas tout à fait d'accord mais bon c'est un autre débat et puis les goûts les couleurs.Par contre Marco Unico était bien le meilleur,je confirme.

Moi je ne tranche pas entre Marco et Ronaldo, car ce que l'on peut juger par rapport au second c'est ce qu'il a fait au Barça puis ce qu'il a fait dans les rares moments où il était pas blessé et c'est quand même héroïque d'être le meilleur buteur en Coupe du Monde de tous les temps, et d'être revenu aussi fort en 2002, donc bon la qualité propre c'est difficile pour un joueur aussi blessé, mais pour ce qui est de l'aura, d'un point de vue international, et non pas seulement milaniste, ces deux là on marqué les vingt dernières années, on en parlera quoiqu'il arrive dans vingt ans encore, là où je ne suis pas sûr que ce sera le cas pour Sheva, en dehors des fans de Milan et des connaisseurs. C'est vrai que je suis sensible à deux choses, la qualité propre et l'aura laissé, et peut-être aussi grandement à cause de leur parcours semé d'embûche, la dimension de légende de Marco et du phenomeno m'est plus sensible, parceque c'est le genre de joueur qui symbolise le mieux le côté "aaaaaaah si le sort n'avait pas été aussi dur avec lui, que serait-il devenu?". Voilà pourquoi d'un point de vue personnel, les deux incarnent pour moi tout autant cette double dimension de génie et de martyr.

Je suis ok pour le niveau de Ronaldo.

Pour Sheva je laime bien, mais je le rangerai plus au niveau de Batistuta (malgré son ballon d'or).

Pourtant si on fait le ratio buts/match c'est sensiblement identique entre Sheva et Ronaldo.Avec 2x plus de matchs pour Sheva ce qui est encore plus parlant.D'un point de vu qualité intrinsèque on peut même dire qu'il est beaucoup plus complet.Jeu de tête,jeu dos au but,coup-franc,la capacité de décrocher tout en étant capable de perforer une défense à lui tout seul comme el gordito.
Reste comme l'a fort justement souligné MiKadO qu'il n'aura probablement pas le même impact sur l'histoire.Faut dire il y a une espèce de mythologie qui s'est faîte autour de Ronaldo dès ses débuts et qui perdure.Et puis il est...brésilien.

Par contre (et même si j'ai un faible pour Andriy) pour avoir vu jouer les trois je persiste et signe Van Basten était probablement un cran au-dessus.